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KerShanghai
18 septembre 2008

Le bagad Kevrenn Alré : article Ouest-France

Un public chinois dansant l'an dro, vous n'y croyez pas ? Shanghaï l'a fait cette semaine avec la Kevrenn Alré.

                                                       Kevrenn_Alr_

Sous la pluie dans la chaleur moite de Shangaï ! Les 43 sonneurs et 20 danseurs de la Kevrenn Alré ont débuté leur séjour chinois par un premier défilé d'une heure et demi bien arrosé dans la mégapole. « Nous avons pris une douche chaude dès le début du défilé !, explique Tangi Saout, sonneur de la Kevrenn. Mais nous étions portés par le public, qui faisait preuve d'une chaleur incroyable. Nous avions assez peu ressenti ça auparavant dans notre carrière. « Nous avons reçu un accueil fabuleux ! »

Mardi, deuxième rendez-vous de la Kevrenn Alré avec le public chinois sur l'avenue de Nankin, les « Champs Élysées » de Shanghaï, un « moment fort ». « Une équipe de sécurité nous encadrait, mais nous sommes quand même allés chercher des gens dans la foule pour les faire monter sur l'estrade. Nous les avons fait chanter et danser sur un an dro. La communion avec le public était vraiment intéressante », décrit Tangi Saout.

Les musiciens et danseurs d'Auray ont été surpris par la réceptivité à la culture bretonne de Chinois et leur curiosité des Chinois envers « les tonalités et les pas de danse ». Mais les us et coutumes chinois leur ont réservé un autre genre de surprise. « Les gens n'applaudissent pas ici. C'est un peu curieux. Ils s'expriment autrement, par des regards, des gestes d'amitié, des cris au moment des saluts. »

La Kevrenn Alré a mis à profit ce voyage pour « se rapprocher de cette culture passionnante » qu'ils ont découverte au travers de leurs visites dans Shanghaï, des quartiers traditionnels aux grands buildings. Les Alréens ont apprécié leur rencontre, « très émouvante », avec des groupes des différentes ethnies chinoises (il y en a 51 en tout) lors du défilé des premiers jours. « C'est un des plus beaux voyages qu'on ait pu faire ».

Une seule petite déception exprimée par Tangi Saout : « On n'a pas revu les groupes chinois avec qui on aurait aimé jouer. » Faute de mieux, les sonneurs ont quand même dégoté sur un marché, une version chinoise de la cornemuse, qu'ils sont bien décidés à rapporter dans leurs bagages.

Les musiciens et danseurs ont ainsi promené leurs costumes bretons dans la ville la plus peuplée de l'empire du Milieu (plus de 20 millions d'habitants). Ils y ont même rencontré quelques compatriotes, réunis dans une association au doux nom de « Kershanghaï ».

Marie ROUARCH.

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